QU’ILS CRÈVENT !
[Chanson cathartique-tictic]
(David "Le DâV" Vincent / Le DâV)
En ces temps d'immonde infamie
Et d'odieuse contagion,
Où la plus vil' des form's de conn'rie,
Fruit d'indécrottables couillons
Pas peu fiers de LEUR crass' nullité,
Menac' bel et bien d'extinction
Tout c'qui du mond' fait sa beauté,
Pir' qu'un virus à la con !
Dans c'contexte très mortifère,
Tu comprendras aisément, c'est certain,
Que l'ironie a un goût amer
Quand faut pondr' trois couplets et un r'frain…
Passque vu c'qu'y nous pend au nez,
Faudrait vraiment boir' beaucoup d'shots
Avant d'réussir à essayer
D'écrire un' chanson rigolote.
Alors comm' j'ai vraiment trop les boules,
Que j'en peux plus d'cont'nir ma bile,
Le mieux, c'est encor' la défoule
Quand tout n'tient plus qu'à un fil.
Débarrassons-nous d'ces ordures,
Nouveaux adeptes du "No Futur" :
L'heure est grave et désespérée.
La seul' façon pour nous en tirer,
Si seul'ment ILS pouvaient tous crever !
REFRAIN :
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Le monde s'en portera mieux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
On n'a vraiment pas besoin d'EUX.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
C'est EUX qui sont venimeux.
Et quand enfin on s'en débarrass'ra,
On dans'ra autour d'un grand feu… de joie !
ILS se prenn'nt pour les rois du monde,
Tout puissants sur LEUR monceau d'fric,
Les mains plein's d'un sang qui inonde
Jusqu'à la proue d'LEUR Titanic.
ILS ont fragmenté l'Humanité
Imposant LEUR dogme frénétique
Pour pouvoir mieux la dominer,
Band' de cannibal's fanatiques.
Abominab's sangsues d'l'enfer,
Comm' si ça LEUR suffisait pas,
Pourtant ultra-minoritaires,
ILS phagocyt'nt à tour de bras
Tout c'qui passe à LEUR portée
Et qui ne LEUR appartient pas.
ILS ne s'ront jamais rassasiés,
Rien à foutr' : "L'déluge après moi !"
Ce sont EUX qui provoqu'nt les crises,
C'est nous qui payons LEURS factures.
Un peu mon n'veu qu'ça nous défrise,
Les temps n'sont plus aux demi-m'sures !
ILS lâch'ront rien, ILS sont prêts z'à tout.
ILS iront jusqu'au bout du bout !
C'est maint'nant ou jamais,
La seul' chos' qu'on puisse enfin souhaiter :
Si seul'ment ILS pouvaient tous crever !
REFRAIN :
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Ce tout p'tit clan d'odieux mafieux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Que ce n'soit pas un vœu pieux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Pour un monde autre que désastreux.
Et quand enfin on s'en débarrass'ra,
On dans'ra autour d'un grand feu… de joie !
Mais qu'est-ce donc qu'on LEUR a fait
Pour qu'ILS nous en veuillent comm' ça ?
Mais qu'ILS nous fout'nt enfin la paix,
On a assez morflé ici-bas.
ILS ne nous prenn'nt qu'pour du bétail,
Un' simpl' variabl' d'ajustement.
ILS ne font pas dans le détail
Dès qu'il s'agit d'voler not' temps et not' argent.
À coups d'mensong's et de fèk-niouzes,
ILS entretienn'nt la confusion,
D'l'hypocrisie par paquets d'douze
Jusqu'au cynism' le plus profond.
ILS us'nt toujours des mêm's bobards,
S'en prenn'nt aux mêm's boucs-émissaires,
Nous r'ssort'nt toujours le mêm' scénar'
Pour mieux nous la mettre à l'envers.
Depuis moult, ILS sont pas avares
D'injur's, d'ignobles calomnies :
Feignass's, sans-dents, pôv' cons, crevards,
Sauvag's, casseurs, criminels ou bandits,
Barbar's, vauriens, voyous, canaille.
Pour EUX, nous n'somm's que d'la racaille.
Y s'sont pas vus, ces empaffés !
Pour sûr, c'est çui qui dit qui y est.
Si seul'ment ILS pouvaient tous crever !
REFRAIN :
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
C'est qui les plus monstrueux ?
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Y'a pas plus vicieux qu'EUX.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Arrêtons d'jouer LEUR jeu.
Et quand enfin on s'en débarrass'ra,
On dans'ra autour d'un grand feu… de joie !
ILS viv'nt su'l'dos d'la société,
Nous empêchant d'vivre nos vies.
C'est la planèt' qui est sacrifiée
Pour assouvir LEUR hérésie.
Quand on a l'audac' de LEUR dire :
"Eh oh ! Là quand mêm' non mais hé !
Va bien falloir stopper l'délire,
Faudrait pas non plus trop déconner !"
ILS lâch'nt sur nous LEURS meut's de chiens, LBD ou BFMTV,
C'est plus fort qu'EUX, c'est pavlovien.
Tout c'qu'ILS veul'nt, c'est de tous nous tuer.
ILS profit'nt qu'on soit trop gentil,
ILS n'en sont qu'encor' plus féroces.
ILS ont fait d'nous d'la marchandise,
Rien ne pès' plus que LEURS négoces.
Plus moyen d'demander poliment,
Passque l'peu qu'on a pu gagner
Dans la lutt', la souffrance et l'sang,
Il a fallu LEUR arracher !
Il n'y a plus que deux solutions :
On a la rage, EUX, les munitions.
L'rapport de forc', c'est la clé,
La meilleur' chos' à espérer,
Si seul'ment ILS pouvaient tous crever !
REFRAIN :
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Ces frâlés fachos fous-furieux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
LEUR hain' nous a rendu hargneux
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Avec LEURS tripes, on f'ra des nœuds.
Et quand enfin on s'en débarrass'ra,
On dans'ra autour d'un grand feu… de joie !
Un délit par un meurtre, ILS puniss'nt,
Un' juste révolt' par un massacre.
Et ILS appell'nt ça d'la justice,
LEUR "démocratie" est un simulacre.
Déjà par le passé, ILS n'ont
Jamais hésité, ces salopards :
ILS nous ont tué.es par millions,
ILS compt'nt bien nous tuer par milliards…
Car y a-t-il au monde pir' crime
Que de tuer la Vie ell'-même ?
Combien encor' d'innocent's victimes
Du profit à tout prix comm' valeur suprême ?
Tout pour sauver LEUR économie,
Quitt' à tout fair' cramer !
Alors détruir' ce qui détruit,
Ce n'est pas détruir', non, c'est créer !!!
Si seul'ment ILS pouvaient tous crever !
REFRAIN :
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Pour un av'nir pas trop scabreux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
On va pas s'laisser fair', vindieu !
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
"Et on tuera tous les affreux."
Et quand enfin on s'en débarrass'ra,
On dans'ra autour d'un grand feu… de joie !
P't'êt' bien qu'ma chanson s'fait violence
Mais ell' tuera jamais personne.
C'est d'la simpl' légitim' défense,
Un cri de détress' qui résonne.
Sans s'leurrer, y'a pas à tortiller,
Le capitalism' doit y passer,
Sinon c'est l'fascisme assuré !
Crèv'ra bien qui crèv'ra l'dernier...
Si seul'ment ILS pouvaient tous crever !
REFRAIN :
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Ça s'rait tell'ment merveilleux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Hosanna au plus haut des cieux.
Qu'ILS crèvent ! Qu'ILS crèvent !
Voici v'nu le temps des adieux.
Et quand enfin on s'en débarrass'ra,
On dans'ra autour d'un grand feu… de joie !
(juillet 2020)
(retouches fin septembre 2020)